Le plâtre en tant que matériau ne résiste pas à l’eau. L’imperméabilité ne fait pas partie de ses caractéristiques. Lorsqu’on va parler de « plâtre » comme de l’objet d’immobilisation d’une fracture, certains matériaux résistent effectivement à l’eau. Nous vous dévoilons tout ce qu’il y a à savoir sur la perméabilité des différents plâtres d’immobilisation. Du plâtre à proprement parler, aux différents types de résines, vous saurez comment agir face à l’eau.
Le traditionnel plâtre
Le plâtre tel que les médecins l’utilisent pour immobiliser une fracture est une méthode qui a fait ses preuves. C’est une procédure qui ne se perd pas, car elle a quelques avantages. Le plâtre permet une meilleure adaptabilité à la forme de la partie du corps fracturée. C’est donc le matériau choisi pour les fractures mal placées, un peu particulières.
C’est également le matériau privilégié pour traiter les fractures chez les enfants. En effet, il permet d’épouser parfaitement le membre cassé. Ainsi, il offre une meilleure garantie de maintien. Le grand problème est sa totale vulnérabilité à l’eau. Il ne résiste absolument pas à l’eau, il se détériore quasi instantanément. Pour pouvoir se baigner avec, il existe le protège plâtre de bras en taille enfant qui assure une complète imperméabilité. Le protège plâtre est aussi disponible pour les jambes, et en taille adulte.
Les innovations waterproof
La science évolue, et une invention récente permet d’immobiliser une fracture grâce à de la résine liquide. Celle-ci est moulée directement sur le membre cassé. Elle forme une espèce de grille épaisse avec des espaces vides. Ceux-ci permettent de ne pas étouffer la peau. La résine, une fois durcie, est complètement imperméable. Ce type de plâtre permet de se baigner, et de se doucher sans craindre quoi que ce soit. Les odeurs nauséabondes des plâtres classiques n’existent plus avec ce procédé.
Mais c’est une technique qui a ses limites. Elle ne peut pas encore s’adapter à toutes les parties du corps fracturées. Et surtout, c’est tellement récent, qu’en général, c’est très cher. Ou alors, ça n’est pas disponible partout, et tous les médecins ne souhaitent pas encore travailler avec cette méthode.
Entre plâtre et résine
La méthode la plus courante, utilisée par les médecins aujourd’hui, est celle de la résine en bandes. Ça a l’aspect d’un plâtre, mais il s’agit de résine. L’avantage est que cela forme une barrière imperméable autour du plâtre. Cependant, il ne faut absolument pas immerger un tel plâtre dans l’eau. La couche intérieure, souvent en coton, serait incapable de sécher, et cela pourrait causer des complications. C’est une méthode utilisée plus largement pour ses caractéristiques de résistance à l’eau. Mais elle a également ses limites. La résine est difficilement malléable et ne s’adapte qu’à des parties accessibles, comme une jambe cassée par exemple. Elle ne permet pas non plus d’épouser parfaitement le membre fracturé. Ainsi, elle est moins indiquée pour les enfants qui auront trop de facilité à retirer leur plâtre eux-mêmes.
En somme, si le plâtre ne résiste pas à l’eau, ses variantes montrent une amélioration à ce niveau. Et surtout, il existe des solutions de protection pour baigner un plâtre sans le mouiller. Alors, ne vous privez pas de baignades ou de douches pour une simple fracture, adaptez-vous simplement !