Auxiliaire de vie ou aide à domicile, les deux intitulés sont aussi couramment utilisés que régulièrement confondus. Pourtant, des différences existent, que ce soit en matière d’actes conditionnés par un diplôme, qu’en termes d’évolution de carrière. Pour y voir plus clair, découvrez quelles sont les différences entre le métier d’auxiliaire de vie et d’aide à domicile.
L’aide à domicile exerce sans formation particulière
Certes, sur l’essentiel de leurs tâches, les activités d’aide à domicile et d’auxiliaire de vie ont bien des points communs. Il s’agit dans les deux cas de seconder une personne dans les actes du quotidien à domicile. Pourtant, des différences existent.
« Aide à domicile » est une expression générique désignant l’exercice de toutes sortes de services au domicile d’une personne, à condition que ces tâches ne soient pas dévolues à certaines professions en particulier, comme auxiliaire de vie sociale ou infirmier à domicile. Autrement dit, à l’inverse d’un auxiliaire de vie sociale qui est formé et rémunéré pour effectuer certaines prestations désignées, l’aide à domicile peut exécuter toutes les tâches ne nécessitant pas de formation particulière.
De fait, l’aide à domicile peut préparer les repas et faire le ménage à domicile. Il peut aussi effectuer des soins simples, comme aider à la toilette et à l’habillage. Par contre, il ne peut pas effectuer de soins complexes, comme la douche qui est réservée à l’auxiliaire de vie sociale, ni bien sûr procéder à des actes médicaux, tels que la pose d’un pansement, réservée à l’infirmier.
Auxiliaire de vie sociale : une activité au service de la dépendance
De son côté, le métier d’auxiliaire de vie sociale consiste à aider une personne malade, handicapée ou dépendante, dans tous les actes du quotidien, y compris les soins d’hygiène, comme :
- la douche ;
- les démarches administratives ;
- l’accompagnement dans les sorties.
Son rôle est en somme d’offrir un soutien physique et moral à une personne fragilisée. Une gamme d’actions pour lesquelles il a été formé ; par conséquent, une gamme plus large que celle des aides à domicile.
Le diplôme d’État d’auxiliaire de vie sociale
L’auxiliaire de vie sociale peut devoir intervenir très tôt, au moment du lever, et très tard, au coucher, y compris les week-ends et les jours fériés. Il apporte aussi son soutien lors d’actions complexes, comme l’appareillage des personnes en situation de handicap.
Les auxiliaires de vie sociale sont généralement employés par des associations, ou organismes, regroupés en fédérations (centres communaux d’action sociale, caisses d’allocations familiales, caisses des mutualités sociales agricoles, associations intercommunales, etc.).
À savoir : la plupart des AVS sont des femmes qui exercent à temps partiel.
Plusieurs formations permettent d’obtenir le diplôme d’État d’auxiliaire de vie sociale (DEAVS), en fonction du niveau d’études du candidat. À l’inverse de l’aide à domicile, l’auxiliaire de vie sociale bénéficie d’un statut et d’une évolution de carrière.
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